The Cadogan, A Belmond Hotel

“C’EST À « THE CADOGAN » QUE J’AI « PENSÉ » MES PLAIES OU BONSOIR ! MONSIEUR !”

C’EST À « THE CADOGAN » QUE J’AI « PENSÉ » MES PLAIES OU BONSOIR ! MONSIEUR ! Bonsoir ! Monsieur ! Sans savoir pourquoi, je me sentais Ruy Blas en arrivant à Londres ! La suite le prouvera. C’est en écorché vif, tout saignant d’un chagrin plus lourd que mes bagages, qu’un Hôtel de légende me ... Plus

C’EST À « THE CADOGAN » QUE J’AI « PENSÉ » MES PLAIES OU BONSOIR ! MONSIEUR ! Bonsoir ! Monsieur ! Sans savoir pourquoi, je me sentais Ruy Blas en arrivant à Londres ! La suite le prouvera. C’est en écorché vif, tout saignant d’un chagrin plus lourd que mes bagages, qu’un Hôtel de légende me revit cette fois, et malgré mon cœur nu qui répandait au sol ses fleurs maladives de coquelicot, je fus reçu ainsi que l’enfant prodigue de la parabole frappant à cette porte après quelques mois de grands égarements ! Rien n’avait changé ; seul un effet curieux de labyrinthe, découlant du succès d’une gestion très forte, pouvait faire éprouver à quelques claustrophobes, dont je suis à la tête, une sensation neuve ; mais quelqu’un vint à moi : Bonsoir ! Monsieur ! C’était Xavier Lablaude, l’âme directoriale, la science épicurienne et le conservateur du charme de ces lieux qui, par son accueil, me rendit le nord que j’avais perdu pour une direction qui n’est pas toujours celle des poètes... Bonsoir ! Monsieur ! À l’orée du départ, il eut le goût exquis, lui, l’homme pressé, d’une réception dans une « pochette surprise » où, bonsoir ! Monsieur ! devant le meilleur champagne et les plus fines choses pour amuser la bouche, nous parlâmes en complices de lointaine date du beau temps qu’il faisait à Paris, en Afrique ou bien à Carcassonne lorsqu’il y officiait, et de la pluie ailleurs, de la littérature ici, de ces touts, de ces riens qui forment l’art subtil de la conversation dite « à bâtons rompus ». Bonsoir ! Monsieur ! Du bureau aux cuisines, ce n’était qu’une haie de camaraderie et de reconnaissance comme au dernier séjour, et, encore Monsieur Mo, à qui j’ai le regret de n’avoir pu donner cette fois l’œillet blanc piqué au revers de ma veste : il était fané ! Bon appétit ! Messieurs ! Ô ministres intègres de l’Hôtellerie, conseillers vertueux de la Réception, avec votre façon et votre talent de servir au plus haut la maison d’Angleterre, la tirade d’Hugo n’eut jamais existé et Ruy Blas ne se fut jamais mis en colère sauf une seule fois, mais c’est une autre histoire, que vous connaissez bien mon cher Directeur, et en portez la voix de vos deux mains en « o » pour mieux vous faire entendre d’un certain poète : Bonsoir ! Monsieur ! Juan Paral, écrivain et poète. Séjour effectué du 12 au 15 septembre 2023.

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“J’AI DEUX MOTS À VOUS DIRE”

J’AI DEUX MOTS À VOUS DIRE Hôtel Cadogan, entité londonienne au battement humain, entre Oscar Wilde le mondain et demi et Lillie Langtry la demi-mondaine d’un siècle décadent, laissez-moi, aujourd’hui, me glisser en silence pour vous dire deux mots : c’est une gronderie de contentement, une merc... Plus

J’AI DEUX MOTS À VOUS DIRE Hôtel Cadogan, entité londonienne au battement humain, entre Oscar Wilde le mondain et demi et Lillie Langtry la demi-mondaine d’un siècle décadent, laissez-moi, aujourd’hui, me glisser en silence pour vous dire deux mots : c’est une gronderie de contentement, une mercuriale d’âme réjouie, une sanction d’éloges à copier cent fois, une règle très dure d’excessifs bonheurs qui rougit les doigts et dont on redemande encore la sentence, que je vous livre ici. A l’issue de quatre ans d’un exil de la peste, nouvelle allégorie du roman de Camus, je vous retrouve enfin tel que je vous connus, mais agrandi encore comme à travers le prisme d’un regard d’enfant. Brève villégiature que celle que je fis récemment à la date du poisson d’avril, mais dont l’enchantement ne fut pas une farce ; ce sont des bras ouverts qui me reconnurent et qui se refermèrent sur mes épaules neuves de la libération ; c’est un homme léger en blouson d’aviateur que je vis un matin sauter allègrement de la rue à l’hôtel pour prendre les commandes de l’Établissement dont il est le Mermoz, et le tenir en l’air dans un constant « looping » de démarches affables et de propos savants à l’allure de « sweets ». J’ai deux mots à vous dire, café-restaurant au nom de « The La Lee », car j’eus bien chaud au cœur quand je pris mes repas près de la cheminée - même celle-ci éteinte - lorsque vos inquiétudes sur mon choix de vos mets, tous exceptionnels, et leur appréciation, le mirent à l’épreuve de sa résistance jusqu’à défaillir ; tant d’humaine attention jointe à tant d’expertise confine à un compagnonnage dont vous mériteriez le titre - n’est-ce pas, Monsieur Mo ? - et que je vous octroie. J’ai deux mots à vous dire, Hôtel Cadogan, et sachez que bientôt je réapparaitrai en valétudinaire dont les perfections de toute votre personne auront créé l’état. Juan Paral, écrivain, Alias Marie-Laure Gaillard-Pastural, Séjour du 30 mars au 1er avril 2023.

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“hôtel luxueux et chaleureux”

hotel luxueux et chaleureux très bien situé à proximité de 3 lignes de métro. calme absolu, personnel au petit soin et chambre très agréable et très bien décorée. je conseille le lounge pour un teatime et le restaurant.